CHAPITRE PREMIER
PEINTURE.
INTRODUCTION ET DIVISION.
L’objet le plus convenable pour la sculpture, c’est le caractère absorbé en lui-même, dans son repos plein de force et de calme, chez lequel l’individualité spirituelle se manifeste tout entière dans la forme corporelle entièrement pénétrée par elle, et de telle sorte que la matière sensible, qui représente cette incarnation de l’esprit, ne s’accorde bien avec lui que sous le rapport de la forme elle-même. Le point de la subjectivité intérieure, la vitalité du sentiment, l’ame de la sensibilité la plus personnelle, n’ont encore ni révélé, dans la figure privée du regard, la pensée concentrée sur elle-même, ni produit ce mouvement de l’esprit en vertu duquel le personnage distingue son existence morale de celle du monde extérieur. Tel