nuyer. Mais à quel âge cette métamorphose s’opere-t-elle ? Communément à quarante-cinq ou cinquante ans. C’est pour les femmes le temps de l’apparition du diable. Les préjugés alors le représentent vivement à leur imagination.
Il en est des préjugés comme des fleurs-de-lis : l’empreinte en est quelque temps invisible ; mais le directeur et le bourreau la font à leur gré reparoître. Or, si l’on cherche jusques dans une dévotion puérile le moyen d’échapper à l’ennui, il faut donc que cette maladie soit bien commune et bien cruelle. Quel remede y apporter ? Aucun qui soit efficace. On n’use en ce genre que de palliatifs. Les plus puissants sont les arts d’agrément ; et c’est en faveur des ennuyés que sans doute on les perfectionna.
On a dit du hasard qu’il est le pere