Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/235

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utilement, soyez l’honneur de notre patrie. Le temps est venu où, les hommes comme vous doivent triompher. Si vous n’aviez pas été mari et pere, je vous aurois dit, Vende omnia quæ habes, et sequere me. Mais votre situation, je le vois bien, ne vous permet pas un autre établissement, qui peut-être même seroit regardé comme un aveu de votre crainte par ceux qui empoisonnent tout. Restez donc parmi vos amis, rendez vos ennemis odieux et ridicules : aimez-moi, et comptez que je vous serai toujours attaché avec toute l’estime et l’amitié que je vous ai vouées depuis votre enfance.

15 septembre.