Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LETTRE XXXI.

Vous me donnez, mon illustre philosophe, l’espérance la plus consolante et la plus chere. Quoi ! vous seriez assez bon pour venir dans mes déserts ! Ma fin approche ; je m’affoiblis tous les jours : ma mort sera douce, si je ne meurs point sans vous avoir vu.

Oui, sans doute, j’ai reçu votre réponse à la lettre que je vous avois écrite par l’abbé. Je n’ai pas actuellement un seul Philosophe ignorant. Toute l’édition que les Cramers avoient faite, et qu’ils avoient envoyée en France, leur a été renvoyée bien proprement par la chambre syndicale. Elle est en chemin, et je n’en aurai que dans trois semaines. Ce petit livre est,