Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/124

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XL.

L’édit qui établit les notaires insulte plus les hommes que le livre de l’Esprit. L’un dit que les hommes sont frippons ; l’autre dit seulement que les hommes n’agissent qu’en vue de l’intérêt personnel.

XLI.

Lorsque l’on combat les principes d’un homme, on peut montrer les conséquences qui en suivent, mais ne pas assurer qu’il les ait eues en vue, et attendre ce qu’il répondre.

XLII.

Annibal étoit borgne. Il se moqua du peintre qui le peignit avec deux yeux, et récompensa celui qui le peignit de profil. On ne veut pas être