Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/50

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La liberté de la presse sera toujours à l’avantage du parlement, quand il se montrera le protecteur né des gens de lettres et des citoyens. Si vous négligez ces maximes, on peut prédire que dans peu le parlement sera le mépris des grands par sa foiblesse, et celui des petits par des prétentions ridicules qu’il ne pourra faire valoir.

Votre amitié, monsieur, m’a permis ces réflexions ; le zele pour un corps que je crois utile à l’état me les a suggérées. La persécution qu’il a voulu me faire essuyer ne m’empêche pas de voir ses véritables intérêts. Je les crois étroitement liés avec la gloire du souverain et le bien de ses peuples.