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sans consulter ni nos volontés ni nos vrais intérêts ; ce qui décele leur sottise et leur ignorance. Après cela ils s’étonnent que l’excès des abus en provoqué la réforme ; ils s’en prennent à tout, plutôt qu’à leur maladresse, du mouvement trop rapide que les lumieres et l’opinion publique imprimant aux affaires. J’ose le prédire, nous touchons à cette époque.


LETTRE II.

Helvétius A M. Saurin.

J’ai écrit, mon cher Saurin, comme nous en étions convenus, au président, sur l’impression que vous avoit faite son manuscrit, ainsi qu’à moi. J’ai enveloppé mon jugement de tous les égards de l’intérêt et de l’amitié.