Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 3.djvu/177

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jusqu’à l’origine de nos idées, au développement de l’esprit, et se rappeler que l’homme ne fait que sentir, se ressouvenir, et observer les ressemblances et les différences, c’est-à-dire les rapports qu’ont entre eux les objets divers qui s’offrent à lui, ou que sa mémoire lui présente ; qu’ainsi la nature ne pourroit donner aux hommes plus ou moins de disposition à l’esprit, qu’en douant les uns préférablement aux autres d’un peu plus de finesse de sens, d’étendue de mémoire, et de capacité d’attention.