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variété à l’ordre et à la clarté, et, comme dit M. de Fontenelle, « pour exciter la curiosité de l’esprit, ménager sa paresse, et prévenir son inconstance ! »
C’est en ce genre la difficulté de réussir qui sans doute est en partie cause du peu de cas que les beaux esprits font communément des ouvrages de pur raisonnement. Si l’homme borné n’apperçoit dans la philosophie qu’un amas d’énigmes puériles et mystérieuses, et s’il hait dans les philosophes la peine qu’il faut se donner pour les entendre, le bel esprit ne leur est guere plus favorable. Il hait pareillement dans leurs ouvrages la sécheresse et l’aridité du genre instructif. Trop occupé du bien écrit, et moins sensible au sens[1] qu’à l’élé-
- ↑ Rien de plus triste pour quiconque