tel du mont sinay au bruit de ses foudres a la lueur d’un dôme d’éclair sur une montagne ardente dieu parloit a son peuple
nous avons la première odeur de l’encens que nous offrons a Dieu[1]
que fait à Dieu que nous soions damnés ou sauvés son trône inébranlable peut il estre ébranlé par les cris des Damnés affermis par le bonheur des bienheureux il satisfit sa puissance par la création de l’univers[2] s’il a sa miséricorde a satisfaire il a aussi sa justice. Le bonheur qui comme une mer de lumière s’épanche sur la tête des bienheureux qui nagent dans les delices les chants de leur joie leur baisers de feux leur extase leur jouissance célèbrent sa bonté. Le hurlement des damnés le bruit de leur chaînes leur imprécations les coups des bourreaux les tourbillons de fumées a travers lesquels on voit des flammes sanguinolantes et qui s’elevent continuellement célèbrent sa justiçe sa gloire éclate dans son palais comme dans ses prisons. (Décrire encore plus fort)
fortune que l’on adore sur tous les éléments et dans tous les états des hommes qui ne doit son existence qu’a sa vicissitude qui sappe les fondements des roiaumes
la nécessité maigre et nue avec l’aiguillon des besoins presse ceux qui ne voudroient pas courir après vous et la constante espérançe qui promet toujours et couverte toujours de fausses richesses
il nia que la vertu et que la vérité et l’inflexibilité dont le corps et de fer et la bonne foy qui ne scait point changer d’ame et qui s’attele au joug de son malheur[3] qui ne soit pas de votre cortège