les anciens qui alloient voir de nuit leur maîtresse portoient des flambeaux des leviers des arcs et des haches pour mettre le feu aux fenêtres aux portes ou pour les abbattre si on ne leur ouvrait pas[1]
Architas grand géomètre philosophe astrologue et mechanicien avoit fait un colombe de bois qui d’abord qu’on luy avoit donné l’essor voloit jusqu’à la fin de sa corde
les anciens aimoient les petits fronts dans les femmes qui le rapetissoient avec des bandelettes
boire dans la coupe de la liberté[2] pour signifier estre libre
Douleurs, absençe de douleurs est le bien des malades
semblable a ce voluptueux qui au milieu des plaisirs les plus vifs demandoit a ces esclaves s’il etoit heureux
un ply de Rose blesse Smindride le moindre revers blesse l’ambitieux
Journal des Sçavans du 9 aoust 1666. Les pierres et même le verre servent de nourriture a de petits vers
Peinture ce qui prouve la beauté de la peinture du tems des grecs c’est que la sculpture ne peut être (toute) parfaite si la peinture et le deissein ne son poussé a un haut degréz. Or les antiques sont encor nos modelles en sculpture, donc etc.
Ouvrage il y a dans les ouvrages des beautés qui appartiennent a toutes les nations et il y en a qui n’appartiennent qu’a la mode et au circonstance[3] les unes sont des beautés du premier genre les autres du 2d
- ↑ Avant d’établir dans l’Esprit sa généalogie des passions dérivant de l’amour-propre, de l’amour du plaisir, de l’intérêt (dans le sens général qu’il donne à ce mot), Helvetius a, comme plus tard, Stendhal, la passion de la passion. Il est épris des mouvements ardents et tumultueux de l’âme, et il en calculera les effets pratiques et sociaux.
- ↑ On sait que les poètes du dix-huitième siècle eurent tous ce goût excessif et souvent puéril des périphrases.
- ↑ V. sur ces deux sortes d’ouvrages l’Esprit, Disc. II, ch. xix, t. III. p. 35 à 40.