Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/103

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tait du jardin, des ruelles environnantes.

— Hou ! fit brusquement M. Rozes.

Sa femme et Jeanne tressautèrent. Lui, éclata de rire. Le bothriocéphale, parait-il, avait changé d’humeur. Et Benjamin riait encore, la bouche large, secoué par une quinte qui froissait son gilet, quand les Perrin, mari et femme, se présentèrent à l’entrée du jardin.

Maître Perrin, le gendre des époux Rozes, notaire aussi, mais de taille irrespectable, se pavanait dans un veston d’alpaga. Le chef coiffé d’un chapeau de paille à bords plats, à large ruban, il possédait un pantalon de coutil, si collant que les tiges de ses bottes se laissaient deviner, couronnées d’un cercle cras-