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Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/105

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Benjamin Rozes devint pâle.

— Comment, vous savez ?… déjà ?

— On vient de nous l’apprendre.

— Qui ?

— Mon premier clerc.

— Oh !… c’est trop fort, souffla Benjamin… C’est trop fort !

Il étouffait de colère.

— Où diable ! votre clerc a-t-il pu savoir ça ?

— Par la buraliste.

— De plus en plus fort !… Me voici dans de jolis draps !

Et comme la petite Jeanne, les yeux écarquillés, demandait :

— Un ver solitaire, qu’est-ce que…

Benjamin Rozes lui coupa la parole.

— Quelqu’un m’aura entendu chez