Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/12

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grosse femme de quarante ans, à figure bonasse, apparut et s’arrêta un peu effrayée sur les dernières marches du rez-de-chaussée. C’était la concierge dont la robe vineuse, retroussée par devant, découvrait un jupon de tricot violet, des bas malpropres serrés à la cheville par d’énormes chaussons lacés, dont un caraco de mince flanelle laissait grelotter furieusement la poitrine flasque. Le premier moment de stupeur passé, la bonne femme se rasséréna.

— Tiens, fit-elle, sur un timbre très-doux, si harmonieux qu’il semblait ne point appartenir à un pareil tas de graisse, vous venez déjà pour la petite ?

— Oui, pour Francine… Francine Clo… je ne sais plus comment…