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Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/121

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reparlait du ver solitaire, en faisait un reptile parfois indestructible. Pédoussault, s’il avait entendu son beau-père, n’aurait pu s’empêcher de le serrer dans ses bras.

Les billes du billard cliquetaient ; certains individus s’abrutissaient en d’interminables parties de cartes ; des gens ennuyés prenaient leurs chapeaux, sortaient, revenaient, puis ressortaient encore, et la sonnerie du magasin, à chaque instant, démontrait aux plus incrédules que le commerce était prospère.

Ce soir-là, dès six heures, le cercle fut vide, et la maladie de Benjamin défraya les curiosités ; d’ailleurs l’horloger avait colporté la nouvelle, l’avait même si bien agrémentée que, à cette heure, M. Rozes,