Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/124

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l’envahissait… Un, deux, trois, quatre… quatre et quatre font huit… Il compta les bouquets de fleurs assombris sur le papier teint de ses murailles… Tic-tac, tic-tac… chantait la pendule… Il compta les va-et-vient secs du balancier ;… puis les pieds tordus des chaises debout sur le parquet plein de reflets métalliques ; il compta ses dents, les dîners où, depuis six mois, on l’avait invité, et plus il comptait, plus sa tristesse devenait poignante, l’énervait misérablement.

Cependant des cris lui parvinrent ; ils s’élançaient du faubourg le plus éloigné, se rapprochaient.

— Tiens !…, un incendie ! pensa M. Rozes.