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Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/57

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noires, dans les potagers où des soleils, sur de minces tiges, le regardaient comme des figures, à tout moment des voix partaient, lui jetaient un bonjour jovial.

L’ancien notaire se contentait de frôler son chapeau. On se regardait très-étonné.

Qu’avait donc M. Rozes, pour se sauver ainsi ? Pourquoi ne le voyait-on point, à l’exemple de chaque jour, se planter n’importe où, les jambes ouvertes, dans son étrange roulis de tout le corps, jacasser de la pluie, du beau temps, des récoltes, s’informer du cousin parti soldat, de la vache prête à vêler, du catarrhe de la grand’mère, des moutards, de la première chose venue, puis brusquement, tirer de