périodistes, ils attendent le mot d’ordre pour déchirer un ouvrage et l’auteur : la faveur la plus insigne qu’ils lui accordent, est de n’en dire mot ; par cette raison, plusieurs ont gardé le silence sur les bons écrits de MM. Clarkson et Wilberforce, qu’on vient de réimprimer dans notre langue[1]. Quelques citations qui se rattachent à mon sujet, trouvent ici leur place.
La calomnie, qui depuis long-temps imputoit au célèbre Las-Casas d’avoir introduit la traite des Noirs, calomnie tout récemment répétée dans divers écrits, avoit été complétement réfutée par une dissertation insérée dans les Mémoires de l’Institut[2]. En 1809, un journaliste rendant compte, à sa manière, de l’ouvrage sur la Littérature des Nègres, avouoit franchement