Page:Henri Grégoire.- De la traite et de l'esclavage des noirs et des blancs, 1815.djvu/70

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l’histoire. Et à quelle époque les imputoit-il aux Catholiques ? c’est lorsque l’Église Gallicane dans ses jours de gloire, par l’organe de Bossuet, proclamoit les maximes qui constituent le droit primitif et inaliénable de toutes les Églises, et qui furent défendues si victorieusement par celle d’Afrique. D’après cela, peut-on supposer de la droiture chez des hommes qui, n’étant pas Catholiques, s’obstinent à vouloir insérer dans notre profession dogmatique des erreurs que nous rejetons ?

Parce que nous admettons la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie, y a-t-il de la bonne foi à dire dans votre serment du test que la messe est une idolâtrie, et de nous assimiler à tout ce que le paganisme offre de plus hideux ? Cette injure s’adresse non-seulement à l’Église Latine, mais aux Russes, aux Grecs unis et non unis et à tous les Chrétiens Orientaux, qui professent comme nous le dogme de la présence réelle. Les Luthériens même, par leur doctrine de l’impanation, pourraient bien avoir quelque teinte d’idolâtrie, je parle des