avec luy, où tous ceux qui sont venus de vostre part, pour traicter de la paix, vous ont peu tesmoigner le desir que j’avois d’estre pres de Voz Majestez, pour vous faire trez humble service. Entre aultres messieurs de Cros[1], de Biron et de Boisy[2], qui furent deputez pour ce faict, vous l’ont peu assurer.
Apres la paix faicte, commença de se mettre en avant le mariage de Madame vostre fille, duquel je m’estimay trez heureux, pour me voir rapproché de Voz Majestez. Ce mariage n’estant du tout resolu, la Royne ma mere vous vint trouver pour achever de le conclure, et me laissa attendant en ses pays, où bien tost apres elle m’envoya querir, comme aussi firent Voz Majestez par Perquy. Lequel vous a peu dire le plaisir que ce me fut d’avoir ce commandement ; comme
- ↑ Le personnage qui portait ce nom de fief devait jouer un grand rôle à la cour pour être mis sur la même ligne que MM. de Biron et de Boisy. Mais le nom de Du Cros ou De Cros est tellement répandu, qu’à défaut d’autre indication il est presque impossible de dire qui le portait alors à la cour. Je trouve dans la série des titres originaux une quittance, donnée le 25 décembre 1570, par François de Brettes, seigneur du Cros, guidon de la compagnie de trente lances des ordonnances, dont M. de Merville avait la charge. (B. R. cabinet généalog.)
- ↑ Claude Gouffier, duc de Roanès, marquis de Boisi, comte de Maulevrier, etc. grand écuyer de France, chevalier de l’ordre du Roi, premier gentilhomme de chambre, capitaine des cent gentilshommes de sa maison, était fils d’Artus Gouffier, seigneur de Boisi, de Maulevrier, etc. grand maître de France (le frère de l’amiral de Bonnivet) et d’Helène de Hangest. Il mourut en 1570.