afin d’entendre sur iceluy la response et volonté du Roy mon seigneur, pour aprés y pourveoir. J’ay ordonné aussy pour le gouvernement et commandement de ladicte ville en vostre absence, que je desire estre suivy, puisque par cy devant il a eu lieu en semblable cas[1], vous priant plus que jamais avoir l’œil à la conservation de ladicte ville et faire tousjours estat de moy, etc.
De Nerac, ce xxve d’apvril 1578.
Orig. – Arch. de la préfecture de la Dordogne. Envoi de M. le préfet.
Messrs, J’ay sceu pour tout certain, mesmes par des catholicques, comme noz ennemis font menées et pernitieuses entreprinses contre ceulx de la Religion et catholiques associez. Aussy les fortes et estroictes gardes qu’ils font par les villes et places où ils commandent tesmoignent assés de leurs mauvaises intentions. Du moyen de quoy vous debvés prendre garde à vous de prés, et vous conduire selon leurs comportemens, de peur qu’inconvenient ne nous advienne, n’ayant voulu faillir de vous donner cest advis, pour le soing que j’ay à vostre conservation, et à la cause et party que j’ay soustenu, comme pour cest effect, quand l’occasion, la necessité le requerra, j’employeray tres-volontiers tous les moyens que j’auray et ma propre personne, avec la mesme desvotion. Sur ce, je prie Dieu m’assister en ceste saincte cooperation, et vous tenir, Messrs, en sa saincte et digne garde. De Nerac, ce[2].... jour d’apvril 1578.
HENRY.