Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/218

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il est besoing d’obtenir sur iceulx aultre declaration, laquelle vous poursuivrés pareillement en toute diligence ; et vous y employés de la mesme affection que je me promectz de vous au bien de mes affaires. Et n’estant ceste-cy a aultre fin, prieray Dieu, Messrs de Pujolz, de la Rocque et Forget, vous avoir en sa saincte garde. De Agen, ce xxixe jour de may 1578.

Vostre bien bon maistre et amy,
HENRY.



1578. — 12 juin.

Cop, – B. R. Fonds Leydet. Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 70.


[À MONSR DE VIVANS.]

Monsr de Vivans, J’ay vu celle que m’avez escripte par le sr de Lussac, ayant esté infiniment ayse de ce que m’a conté comme vostre effect en l’execution de l’entreprise sur Perigueux a bien reussi. Vous verrés le reglement que nous avons faict pour le dit Perigueux, que portent les habitans qui estoient venus icy. Lequel je vous prye faire establir et effectuer de poinct en poinct et mettre ordre le plus diligemment que pourrez à vos affaires en vostre maison, pour retourner incontinent au dict Perigueux, où sans doute vostre presence est bien necessaire, m’advertissant d’heure à aultre de tout ce qui vous surviendra de nouveau. A tant je prieray Dieu, Monsr de Vivans, vous avoir en sa saincte garde.

A Nerac, ce xije juing 1578.

Vostre bien bon et affectionné
[HENRY].