sion se presentera, mais de telle affection que je prie Dieu vous donner, mon Cousin, en santé, bonne et longue vie. De Nerac, ce vje jour de mars 1579.
HENRY.
Orig. – Arch. de la famille Forget de Fresne. Communication de M. le chevalier Artaud de Montor, membre de l’Institut, allié de la famille Forget.
[À MONSR FORGET.]
Forget, Je vous ay voullu faire ceste depesche particuliere pour le regard de la commission des deux cens mille livres qu’il a pleu au Roy m’octroyer sur les pastelz[1]. J’attends de vous le mandement de monsr le tresorier de l’Espargne pour la somme de cent mille livres, adressans à maistre Guillaume Ranse, secretaire de nos finances, pour icelle somme mectre en mes mains, de laquelle desjà j’en ay receu la pluspart. Et pour le regard de la commission que, dictes, messieurs les superintendans font difficulté la vous accorder en blanc, et que desjà le dict Ranse y est employé, je lui ay remonstré [qu’il] vauldroit mieulx qu’il continue, au cas que vous ne l’ayez obtenue, affin de parachever la dicte commission comme il a commencé, et rendre ung seul compte. À ceste cause, je vous prie, diligentez-vous de m’envoyer le susdict mandement du dict tresorier de l’Espargne : et je supplieray le Createur, Forget, vous donner ce que plus desirez.
De Nerac, ce xxiiije de mars 1579.
HENRY.
- ↑ Voyez ci-dessus, lettre du 10 février 1579.