est. Et oultre l’obligation grande qu’il vous en aura, j’essayeray à recognoistre la faveur qu’il recepvra de vous par toutes les occasions qui s’en pourront offrir. Il est mon subject naturel, et sy l’un de ses freres qui vous rendra ceste-cy est à mon service ; qui s’en va vous trouver sur l’asseurance que je lui ay donnée que ma recommandation ne luy sera pas inutile. Je vous prie donc qu’elle fasse quelque bon effect pour ledict Bachoey, et Nostre Seigneur vous tenir, mon Cousin, en sa saincte garde. De Masiere, ce xxe apvril 1579.
HENRY.
Je vous prie pour l’amour de moy avoir le capitaine Bachoey pour recommandé[1].
Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8848, fol. 77 recto.
À MON COUSIN MONSR LE MARESCHAL DANVILLE.
Mon Cousin, Desirant que l’exercice de la Religion soit continué en la ville de Montaignac[2], suivant la priere et requeste que l’assemblée des Esglises m’a faict, laquelle je trouve trés-juste et racionnable, je vous ay bien voulu escrire la presente pour vous prier de bien affectueusement la leur vouloir accorder, sans vous arrester à ce qu’aulcuns pourroient alleguer l’absence du ministre, ce qui ne leur doibt prejudicier non plus que s’il eust esté malade, attendu qu’ils n’ont cessé de faire les prieres publiques, tenir leur consistoire et faire tous aultres actes concernant ledict exercice de la Religion, qui par ce moyen ne leur doibt estre osté. À quoy m’asseurant que vous