bon office que luy ferés, comme si c’estoit pour moy-mesme, qui prie Dieu, Monsr de Scorbiac, vous avoir en sa saincte grace. De Nerac, ce xvje jour d’octobre 1579.
HENRY
Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8833, fol. 36 recto.
Mon Cousin, Oultre les depesches et personnages que j’ay, ces jours passez, envoyés en divers endroicts de mon gouvernement où il y a eu des desordres, j’en fais à present une à messrs de la court de parlement de Thoulouse, et au sr de Cornusson, afin qu’avec un gentil-homme de la Religion que je leur envoie, ils en choisissent un aultre catholique pour les envoyer en Foix, où ils sont tous eslevez les uns contre les aultres, comme aussy en Laureguey et pays circonvoisin dans vostre gouvernement. À quoy il est besoing de remedier promptement, comme je tasche de faire dans le mien ; priant la dicte court et le dict sr de Cornusson de ce faire, voyant vostre esloignement, et en attendant que vous y envoyés quelque personnage ayant tout pouvoir pour contraindre les entrepreneurs, ce de quoy je vous prie bien affectionneement, mon Cousin. Si vous pouviés vous approcher de ces quartiers-là, je m’asseure que vous rompriés le cours qui est à craindre de ces mauvais commencemens qui sont desja si violens que malaiseement s’y pourra-il pourveoir qu’avec un remede bien fort. Vous sçaurés trop mieulx y donner l’ordre requis que je ne le vous sçaurois proposer ; vous ayant seulement voulu donner advis de mauvaises nouvelles que je reçois journelement de ces quartiers-là, et de la perte que j’ay cuidé faire de ma ville de Pamiers, par l’entreprinse qui a esté faicte, et faillie, sur icelle ; dont il y a quatre entrepreneurs prisonniers au dict Pamiers, qui l’ad-