que l’un des deux fust de la Religion ; et desirerois grandement que fussiés cestuy-là, afin de sçavoir plus au vray et particulierement comme cela s’est conduict, craignant qu’il n’y ayt de la connivence ou dissimulation. À ceste cause, je vous prie, Monsr de Scorbiac, tant pour ceste occasion que pour entendre comme il va de la garde que vous faictes, trouver moyen d’estre l’un des depputez. Vous y servirés infiniment, et seray trés ayse de vous y voir, ainsy que vous dira ce porteur, sur lequel me remectant, prieray Dieu, Monsr de Scorbiac, vous avoir en sa saincte et digne garde. Escript à Mazeres, le xixe jour de novembre 1579.
Orig. — Arch. de la famille Forget de Fresne. Communication de M. le chevalier Artaud de Montor, membre de l’Institut, allié de la famille Forget.
Forget, Le sr de St Martin[1], cappitaine de mes gardes, s’en va presentement devers le Roy mon seigneur, avec lettres, tant pour mes affaires particuliers que pour solliciter ce qui est deu à sa compaignie. Et pour ce, je vous prie l’assister en le conduisant si dextrement qu’il puisse obtenir assignation sur le tresorier ordinaire des guerres et estre employé au prochain estat qui se dressera des deniers provenant du taillon, destinez de tout temps pour la solde et payement de mes dits gardes ; faisant pareille poursuite et instance pour celle dont est cappitaine le sr de Saincte Colombe. Et vous me ferez service bien agreable en ce faisant : priant sur ce le Createur, Forget, qu’il vous ayt en sa saincte garde.
- ↑ Joseph de Cochefilet, seigneur de Saint-Martin et de Villanglose, avait épousé Anne d’Albret, fille de Jean d’Albret, baron de Miossans, et de Susanne de Bourbon-Busset.