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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/435

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1581. — [vers le commencement d’août.] — IIme.

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 915, lettre no 31. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE BELIEVRE.

Monsr de Believre, J’ay entendu par le sr de Chassincourt [le] bon tesmoingnage que vous avés rendu de ma bonne affection à l’establissement de la paix. De quoy et d’autres bons offices que vous m’avés faicts, je n’ay voulu faillir de vous remercyer par ceste-cy ; vous pryant bien fort de continuer, et vous asseurer qu’il ne se presentera jamais occasion où j’aye le moyen de vous faire paroistre mon amityé, que je ne m’y employe tres volontiers, ainsy que le sr de la Roque vous en rendra plus certain. Lequel je vous prye de croire, et favoriser les occasions qu’il vous dira de son voyage, pour l’amour de celuy qui est

Vostre bien bon et affectionné amy,


HENRY.
1581. — 2 août.

Orig. — Arch. de M. le comte H. C. de Meslon. Envoi de M. le secrétaire général du département de la Gironde.


À MONSR DE MELON, GOUVERNEUR DE MONTSEGUR.

Monsr de Melon, Je ne veulx pas interrompre l’effect de la commission que je vous ay envoyée pour l’arrest des bateaulx à Saincte Bazeille, si ce n’est pour quelque consideration apparente comme celle du capitaine Moillet, qui a deux bateaulx chargés d’oignons. Lesquels vous ne fauldrez de faire passer librement, tant pour son aller que retour, et ce sans consequence (attendu qu’il a beaucoup souffert des guerres passées) ; prenant garde, au reste, que les soldatz que vous aves commis à Saincte Bazeille ne facent aucunes exactions ni rançonnemens sur la descente desdicts bateaulx, sur peine de m’en