vous prye me mander de voz nouvelles le plus souvent que vous pourrez, et Nostre Seigneur vous tenir, mon Cousin, en sa tressaincte garde et protection. De Nerac, ce IIIe juin 1583.
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. no 8828, fol. 3 recto.
Cop. — B. Suppl. fr. Ms. 1009-4.
Mon Cousin, Puisque vous ne pouvez venir si tost, je m’achemine en Bearn, afin d’estre d’autant plus tost de faire mon voyage de France ; vous priant qu’au retour de la tour de Cordouan[2] je sache de voz nouvelles, et quand nous nous pourrons voir. Il eust esté bien necessaire d’avoir pourveu au faict du Rouergue, où il y a tousjours du desordre ; et les meurtres y continuent de plus en plus. Le sieur Clares et de Monmejan, gentilshommes de la Religion, ont esté tuez par cent cinquante soldats estans en embuscade. Quand vous aurez des nouvelles de la Court, je vous prye, mon Cousin m’en mander, et faire toujours estat asseuré de l’amityé de