sés sur icelles en vertu de la commission du Roy mon seigneur, pour l’acquit des dettes des estrangers et aultres, afin d’y pouvoir apporter quelque expedient qui tourne à la satisfaction et contentement d’icelles ; n’y ayant voulu ne peu pourvoir, quelque instance qui m’en ait esté faicte, d’autant que c’estoit chose accordée et arrestée entre leurs desputez en une assemblée generale, et que lesdictes levée et executions se font par commission de Sa Majesté. À quoy il m’estoit impossible de toucher ; comme aussy les poursuictes et payemens desdictes taxes et cotisations ne peuvent estre présentement interrompus ne retardez à l’occasion de ladicte assemblée prochaine, et jusque ce qu’en icelle, d’un commun consentement il y ait esté advisé et pourveu de nouveau. M’asseurant, Messrs, qu’en chose si necessaire, que le bien de la paix, le temps et vostre debvoir requierent de vous, vous ne vous rendrez aulcunement lents ne tardifs je prieray Dieu vous avoir en sa saincte garde et protection. Escript au Mont de Marsan, le xxve de decembre 1583.
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 13 recto.
Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.
Mon Cousin, J’envoye le sieur d’Yolet, present porteur, vers le Roy pour l’informer de mes actions[1], qui ne seront jamais contre le bien de la paix ne son service ; et espere qu’en estant bien esclaircy, il voudra que toutes choses soient remises en l’estat porté par son edict de pacification et qu’il soit bien observé de tous costés. De quoy j’ay bien voulu vous advertir, comme celluy qui est
- ↑ Les instructions au sujet de cette justification sont du 25 décembre.