Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/655

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[1583. — vers la fin de l’année.] — Ire.

Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8834, fol. 16 recto.


À MON COUSIN MONSR LE DUC DE MONTMORENCY.

Mon Cousin, Je suis arrivé en ce lieu, il a un jour ou deux, avecque un extreme desir de vous voir ; ce qui m’a faict despescher La Roche, present porteur, vers vous, pour vous pryer, si vous estes encores à Beaucayre, comme nous avons entendu, vous voulloir approcher à Beziers, afin d’aviser, à son retour, du lieu où nous nous verrons, soit avec ou sans monsr de Believre, pour par nostre veue et abouchement confirmer et estreindre, en presence, de plus en plus, et par un lien indissoluble, nostre amityé, laquelle, comme je vous ay promis, sera perpetuelle et inviolable ; sans que pour quelconque occasion elle puisse souffrir de ma part aucune alteration, n’ayant autre volonté que de demeurer pour jamais

Vostre plus affectionné cousin et parfaict amy,


HENRY.



[1583. — vers la fin de l’année.] — IIme.

Orig. autographe. — Musée britannique. Biblioth. Lansdowne, art. 59. Copie transmise par M. l’ambassadeur de France à Londres.


[À LORD BURGHLEY.]

Mon Cousin, Vous vous estes de si long temps employé en ce qui s’est presenté generalement pour l’advancement du service de Dieu et de la vraye religion, j’ay particulierement tant de tesmoignages de la bonne volonté que vous avez demonstré à l’endroit de ceux qui sont allés par delà de ma part, et dernierement envers le sr de Segur, que j’ay bien voulu avec ceste occasion vous remercier par ceste lettre, et vous pryer de continuer ceste affection tant envers le general des Eglises qu’en mon particulier, et vous assurer et faire