Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/115

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DU BOI DE NAVARRE. 105,, i quoniam satis prudentibus viris erat perspectum quid in perniciem omnium ecclesiarum molirentur hostes, ut, in tempore, universœ dis- cordiœ enatae, nostro hoc seculo, ex ecclesiis funditus tollerentur, vel certe ad tempus conquiescerent, donec per liberum concilium huic tanto malo aliquid adferri posset remedii. Non enim nosfugiebant vel latebant hostium nominis Cbristiani consilia, qui ad nos universos tollendos nostra etiam vellent abuti vel imprudentia vel socordia. Nosè trum autom consilium quantopere lllustrissimo Celsitudinis vestrœ gardentnotrecause comme la leur propre, présenté cet écrit au Ptoi de France et aux et, qu`instruits par Texemple de nos en- ambassadeurs étrangers qui résident à sa nemis, qui unissent tous leurs efforts pour cour. Nous nous sommes décidé aussi à ruiner léglise du Christ, tous les bons et en faire part à tous les princes, surtout à zélés partisans de l`Évangile ne réunissent ceux qui ontabandonné l`église de Home, aussi leurs forces pour protéger les gens que l’on attaque en nous attaquant, et sur de bien et les innocents opprimés ; et, au lesquels retombent les outrages que l'on besoin, qu`ils rfhésitent point à exposer nous t`ait.Vous surtout, très-illustre Prince, tous leurs biens pour entretenir l'Eglise dont lamour et le zèle pour la propagation — dans sa splendeur et la mettre à l’abri de dela vraie doctrine sont connus, non—seu— _ toute attaque.Co1nmele soin de cette Église lement en Allemagne, mais dans tout le et la juste défense des bons ne sont pas monde chrétien, nous vous supplions ins- les deux moindres objets du zèle de votre tamment de l`agréer lorsqu°elle' vous sera altessej, nous avons recommandé et donné remise par notre ambassadeur. ` pour "instructions à M. de Ségur, de lui «Le sieur de Ségur fera du reste con- demander de quel genre de secours elle naître à votre altesse tout ce qui con- pourra disposer dans l'intérêt de la cause cerne l`état de nos allaires, les projets pour commune de l`_Église. Nous sommes trop le maintien de nos droits et de notre di- convaincu.de sa piété et de sa sagesse, gnité, etlesmoyens que nous avons adop- _ pour douter qu'elle ne fasse généreuse tés pour repousser les ruses etles violences ment tout ce qui lui sera possible en notre de nos ennemis. Nous la prions d°ajouter faveur. La rage des ennemis du nom pleine foi à tout ce qu’il lui dira comme chrétien étant montée au point qu°ils ne si c`était nous-mème. Que votre altesse, cessent de nous persécuter de la manière très illustre Prince et très -cher Cousin, à la fois la plus indigne et la plus impu continue à jouir d`une heureuse santé, et dente, et cherchent, par tous les moyens, que le Tout Puissantla conserve très long- à nous couvrir des insultes les plus hon- temps dans un état prospère. Donne à Né- Ateuses et les plus ollensantes pour un rac, le i5' jour de juillet 1585. prince, nous avons cru ne pouvoir, sans «De votre altesse le très-cher frère, l manqueràla dignité de notre nom, omettre cousin et entier amy, ` de publier notre, défense. Déjà nous avons J, « HENRY ¤ ' wrrnss nu nmvai tv.—u. C 1/t