, maxima. periculabrevi Ecclesiœ Christianœ inciderint ; vix ad nos re-
versus erat cum derepente erupit cum summo fragore in Gallia quod
hisce superioribus annis per cuniculos strui praesentiebamus. Ad ar-
ma scilicet concurrerunt, jam ante aliquot menses, Tridentini con-
cilii fœderati, et in perniciem Ecclesiae Christianœ hostes conjurati.
Cardinalis quidem patrui nostri senili simplicitate abutentes, sed re-
vera principibus et ducibus conjurationis Lotharenis, auctore Ponti-
lice, impulsore Hispano, non prius, ut publice editis scriptis jactitant,
arma deposituros, quam Christianissimus Bex concilium Tridenti—
num in universa Gallia sanxerit, quam in ejus verba_juraverint om—
nes et siuguli, praesertim vero principes, et quam nos ipsos, hœreticos
praetextu, exllœredaverint, regnique successione quam ad nos jure
pertinere omnes noverunt, nec ipsi difiitentur, diserte indignum
pronuntiaverint. Enim vero tanto Suo furore hœc consecuta est au-
` dacia, ut ipsum Begem, vo_lentem nolentem, in suas partes pertraxe-
rit, et quos publicis scriptis, perduellionis nomine, damnabat, nunc
i La fureur des ennemis du nom chrétien sont parfaitement connus de l'univers chré— `
en est venue au point qu’ils nous ont per- tien ; nous vous prions, nous vous conju-
sécuté de la manière la plus indigne et la rons de recevoir favorablement cette décla-
plus lâche, et qu°ils ont essayé de faire re- ration des mains de notre envoyé. Quant
jaillir sur notre honneur la tache la plus au reste, sérénissime prince, vous en se-
honleuse et la lusi nominieuse our un rez lus am lement informé ar cet am-
P 8 P P P_ P
prince. Aussi n'avon_s-nous pu, sans préju : bassacleur, le sieur Jacques de Ségur-Par-
dice pour notre nom et notre dignité, nous daillan. Nous désirons et nous demandons
abstenir_ d’une légitime défense ; nous l°a- que vous lui accordiez la même confiance
vons présentée auBoi de France et aux am- que vous auriez pour nous, si nous étions
bassadeurs des nations, étranvères ui se rès.de votre ersonue. Que votre sérénité
ca Cl P P
' trouvaient à la cour ; nous avons résolu de royale, roi très-puissant, nous commande y
la présenter à tous.les princes, mais sur- et attende de nous tout ce qui peut dé-
tout à ceux quise sont retirés du sein de pendre d°un frère très-respectueux et qui
l'église.romaine, eux que l`0n cherche à vous est trèssattaché. Que votre sérénité
atteindre àtravers nos rangs, eux que 1Éon royale se conserve en santé. Donne à Né-
charge des mêmes outrages dont nosens rac, le 25 juillet 1585.
Mmis ¤`€H¤r¤€¤td<= —¤<>¤¤ —¤<=¤¤1>1 =r= mais on vous Basse roya., le mraar
. c’est à vous surtout que je.m’adresse, sé- frèœ et amie, ami,
rénissime prince, dont l’ardeur et le zèle _HENRY_,
pour la propagationides _vraies doctrines A —
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/120
Cette page n’a pas encore été corrigée
110 I
LETTRES MISSIVES