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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/126

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116' i LETTRES MISSIVES grand contentement de vos. labeurs de tous, et ne vous ennuyes pas s’ils ne produisent leurs fruicts tout aussy tost ; je sçay bien que vostre PBUIC Il, CIl est ITlOll'ldI`€, Bil VOUS POUVEZ CI`OyI`€ (IUGJB DB VOUS CH Sçüy pas moings de gré aussy. J°ay senty la benediction de Dieu jusques icy evidemment. A mesure que 11os anemis doubleront leurs ellorts, comme la saison les y convie, je m’asseure qu’il nous redoublera sa faveur et nostre courage. Ce pendantle-secours de noz amis viendra temps pour mettre en confusion nos anemis. A-idés tous, l’un l’aultre, à f3lI`€ (IUC Iliy PBI’dlOHS aulcun IIIOIIIGDÉ, et HIIDBS IIIOY tousyours, Mons' de Segur, comme

Vostre affectionne maistre et asseuré amy,

HENRY.

nostre cause, lequel je supplie vous vou- nous trouver, ne croyez point qu’on face loir, n de paix ; car on est resolu à ce coup de , Monsieur, mectre fin à noz travaulx et à la perildie - conserver longuement et tres heureuse- Je nez em’em)’S• et ne qeleler jamais les ment en tres pariaicte santé. De Saint-Paul armee (lu en ne les eyl exlermmeu et de, dc ]•Amiaœ’ le xr diaoust 1585 ne conclure paix que parl`advis des princes Nome tm humble et ms Mdc chrestiens qui se yomdront avec nous. ll Serviteur, les y fault embarquer le plus qu on pou1 - ~ D. ra et faire des colonies e'n ce royaulme .., de ceux qui y voudront venir, afin que ilz « Monsieur, Je vous suplie vous souvenir ., soyent recompensez et accommodez. Nous de ce que Je vous dy a vostre partement. » aurons des princes catholiques, noz parens, Dans les mterlagnes de cette lettre s en qui se joindront à nouS_/H y Z, beaucoup trouve une autre toute secrete, ecrite en de catholiques qui Om aperçu les desœings eeele elle de $.)’”lP“lhle et dem l >1>€P==¤¤<>P de noz annemys et leur ambition etfausses convenue avec l ambassadeur avait rendu mcnéës, qui nous ayderonp Mags nostre les caracteres "lSll)leS confiance est en Dieu, qui benira vos la- « Monsieur, Quelques bruictz que vous beurs et iavoriseralajusticede nostre cause. oyez courir et quelques nouvelles que vous Le piince a grande esperance en vous et entendiez qu’0n envoye des deputez vers en l'ail`ection qu'il cognoist que vous luy le Roy nostre maistre pour traicter de la_ portez. Je vous suis tres fidele serviteur à paix, ou que la Royne mesmes y vienne jamais. » - (` le le