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LETTRES MISSIVES


en toutes les choses qu’ils m’ont proposées de la part de Vostre Ma- ' jesté, _pour laquelle et son contentement je vouldrois accommoder et CII`1PlOyBI` ID3 VlC PTOPPGQ mais jë IDG PI’OU'1€lS iîlllll df! S3, bOl'1té et P'['l.ld€l'1CB q'L1,€l.lC GI] 'llI‘€l1V€I‘3. les OCC3SlOIlS I‘3.lSO[lI}3blCS. J6 Ul,€I1 TC- mettray doncques sur lesdits sieurs deputez de Vostre Majesté, pour ne Yennuyer de plus longue lettre ; et la supplieray trez-humblement de me vouloir cognoistre et tenir pour - Son trez-humble, trez-obeissant et trez—fidele subject et serviteur, ° '

HENRY.

mieux conseillé, que de selivrer au caprice instruire, et de changer, s’il étoit dans le de gens, qu’il regardoit avec raison comme mauvais chemin ; non plus que de se sou— ennemis de sa personne et de son Etat, et mettre à la décision d`un concile libre, de leur prêter même des armes par satrop comme il l’avoit souvent déclaré ; que pour graudebonté, pourlobligeràentreprendre ce qui étoit des villes de sûreté accordées malgré lui laguerre la plus injuste ; qulil aux protestans, il étoit inutile de leur en remercioit Sa Majesté du soin qu'elle pa- demander la restitution dans un tems où roissoit prendre de son salut ; mais que, on ne pourroit les accuser d’injustice comme il étoit persuadé de sa prudence et quand ils en demanderoient de nouvelles, de sa droiture, il la prioit de faire réflexion afin de pouvoir se mettre à couvert des fu- s`il y_ auroit de la justice ou de l'honneur reurs de la guerre, pour laquelle les en- pour lui, dabandonner par des motifs de nemis du repos public faisoient de si grands crainte ou d`espérance une religion dans préparalifs ; qu`enlin il importoit peu pour laquelle il avoit été élevé, et où il n’avoit la tranquillité de l`Etatqu’il suspendît pour encore reconnu aucune erreur ; qu`il avoit un tems l`exercice de la religion protes- toujours fait son capital du soin de sa cons- tante, et qu’elle avoit jette en France des cience ; que son salut éternel lui étoit plus racines trop profondes, à l'abri des précé- cher que tout le reste, et qu'il étoit prêt à dens édits, pour pouvoir espérer que ce- lui sacrifier tous les honneurs de la terre lui que les factieux veuoient d'extorquer et toutes les couronnes du monde ; que de S. M. fût capable de Yexterminer ainsi cependant il ne refuseroit pas de se faire i en un instant. » (Hist. univ., l. LXXXI.)