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LETTRES MISSIVES

i _ [1585. VEBS LE Mois on SEPTEMBRE.] - I“*. _ Cop. — Arch. de famille de M. le marquis de la Grange. [ [A MONS' DE LA FORCE.] Mons' de la Force, Ayant entendu que le s" Dumeyne estoit prest, _ je luy lis une lettre à la haste, et vous en ay envoyéiune semblable, afin de vous faire entendre mon intention. Un de vos gens vient d’ar- rivericy ; je vous prie, ne nous desunissons point ; la Ligue menace et se veut approcherde nous ;_ ne soyons point ennemis de nous- mesmes ; laissons pour quelque temps nostre particulier, et asseurés- _ vous que vous n’avés point au monde un meilleur amy, qui vous est et sera tousjours ~ r - Vostre trez affectionne maistre et parfaict amy, ` HENRY.. - [1585. —vEas LE Mois DE SEPTEMBRE.]—11m°. _ Cop '. — B. B. Fonds Leydet, Mem. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 75. [A MONSR DE VIVANS.] V Mons‘° de Vivans, Je vous prie croire que je treuve les advis que vous me donnez bons et conformes à ceulx que j’ay de la Court et d'ailleurs ; et me ferez fort grand plaisir de continuer. Ét ne vous sou- ciez de ceulx qui les trouvent mauvais ; ce sont ceulx qui sont marris de quoy on voit trop clair. Ils ne s’en adressent pas a moy, car je cognois, graces à Dieu, ce qui est bon. Faictes tousjours entier es- tat de. _ . Vostre meilleur et plus asseuré amy, _ [ HENRY. A ’ Cette lettre, ainsi que plusieurs des l’indiquent les mots, Je la propre main, autres àM. de Vivans, fut copiée par l'abbé joints alors à sa copie. Leydet sur Yoriginal autographe, comme —