Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HL2 _LE'l"l’BES MISSIVES .l’Eglise, par prescriptions, meurtres et aultres rigueurs et barbaries, ' à ces enormes precipitations et violences, je me delibere d’opposer une 'uste defl’er1ce et la malédiction en soit sur ceulx ui, ont troublé J Cl cest Estat souz le faux pretexte de l’Egl1se. Je vous auray pour tes- moins des equitables conditions auxquelles je me soubmets ; Dieu pour dellenseur, qui scaura debatre mon bon droict contre mes ad- versaires : et lequel je prie, Mess", vous avoir en sa saincte et digne arde. Du Mont de Marsan, ce unziesme `our d`0ctobre 1585. g J J Vostre bien ailectionné et asseuré amy, Q \ A HENRY. 1585. -- 26 ocroean. Orig. —~ Arch. des Affaires étrangères. Correspondance politique, Mss. France, n° xxx, fol. 38 recto. W A` MONS“ DE ST GENIEZ. ‘J’ay veu le discours que m’avez envoyé et l’aclvis que vous me dou- nés. Je trouve bonne la saisie de Tarbe 2. Je vous prie le faire le plus tost et parles meilleurs moyens que vous adviserez, afin de couper chemin aux desseings des autres. Vous manderez pour cest eflect les sieurs de Lons et de Begoles 3, auxquels j’en escry. ll n’est besoin d'en parler au sieur de Benacï sinon aprés que ce sera faict. Je luy manderay que le ‘ Une partie de cette lettre est écrite avant158l4 àJeanne de Bourbon-Laveclan. en chiflres. On a imprimé en caractères ° Bernard de Montant, baron de Bé- italiques tous les mots qui, dans Foriginal, nac, premier baron de Béarn, capitaine ' sont cbiilrés, et qui ont été déchillrés et de cinquante hommes d'armes des ordon- lus en entier par mon collaborateur, M. de nances, gentilhomme ordinaire de la F réville. Ma préface expose le service qu’il chambre du Roi, sénéchal de Bigorre, a rendu spécialement à cette partie de était le troisième lils de Jean Marc de _ l'édition. Montant, baron de Montant et de Bénac, ’ On `lit au dos de cette lettre «Pour et de Madeleine d’Andouins. L'aîné de saisir Tarbes. » Le texte indique que ce ses Frères avait été tué en 1567 à la ba- projet avait été mis en avant par M. de taille de Saint-Denis ; le second, connu ' Saint—Geniès. sous le nom de vicomte de Lavedan, “ Antoine, sei neur de Bé oles, marié é ousa en 15 2 une filletle Saint-Geniès. È S P 9