Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/170

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_ 160 C LETTRES MISSIVES.. que la somme de quinze mille escus que j’ay ordonnée estre levée i sur la ville de Montauban, et dont j'ay escript aux consuls, soit preste à mon arrivée, qui sera dans huict ou neuf jours au plus tard 1. J’es- pere qu’il n'y aura pas grand’peine à leur faire faire en cela leur de- ' voir, veu la necessite du faict et la bonne affection qu’ils ont tous- jours monstrée, et que je me promets d’eux, en chose mesmement qui leur touche en general et en particulier. le ne puis faire long se- jour en aulcun lieu, ce qui me faict vous advertir de rechef d’y don- ner tout l'ordre, et partoutes les voies que faire se pourra, de sorte _ que ien aye la satisfaction que j’attends. Aultrement j’aurois grande occasion de malcontentement avec toute l'Eglise, et tous les gens de bien, et de m’en ressentir comme je doy, en tels cas si importans. M’asseurant que vous y apporterés vostre zele, et diligence accous- tumée, je ne vous en diray davantage, si ce n’est pour vous asseurer que Je suis _. Vostre meilleur et plus affectionne amy, a HENRY. ‘ I [1585. —À—nÉcEMnaE, Vans LE 25.] Orig. autographe.- Collection (de `M. F. Feuilletlde Conches. A MONSR DE ST GENIES. Mons' de S* Geniés, J’ay satisfaict à tout ce que m’avez escript, _ si ce n’est au faict des canoniers et faiseurs de feu d’artiiices‘. J’ay mande un canonier à la Bocbelle. Quant au faiseur d’artiHces, as- seurés-vous que je le vous enverray à propos. Vous sçavés que ies- time trop ce que je vous ay commis, pour n’en avoir soing. Ne doub- tés poinct que je ne le fasse ; et suis bien ayse toutesfois que vous ‘ Le roi de Navarre arriva le 1°’ jan- événements lui faisait lever cette contri- vier 1586 à Montauban, où llurgence des bution extraordinaire. ‘ Voyez ci~dessus la lettre chiffrée, du 20 décembre.