Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/172

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162 LETTRES MJSSIVES i de lieu certain, comme par sa bouche mesmes, dont je supplie trés, humblement Vostre Majesté le vouloir ouîr et croire. Rien ne me peut degouster ide ressentir vifvement ce qui vous touche, et je prie Dieu, Monseigneur, »qu’il ~vous veu-ille prescrver des practiques de vos en- nemis. — `De Montauban. , _ « _/.•. •• [ HENRY.] [1585. — V’EBS’LA rm DE J.~.u u~11êE. ]- 1*.. Cop.—Bihlioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 250. Communiqué par M. le préfet. AU ROY D'ESCOSSE. q Monsieur mon Frere, J’ay donné congé au s' de Bamezay de s’en A retourner pour ses affaires, avec desir de me venir retrouver, m’ayant taict service trez agreable, et duquel je recois `beaucoup de conten- tement pour son honnesteté et valeu r ;`pour laquelle je vous supplie, Monsieur mon Èrere, luy vouloir, pour l’amour de moy, despartir de vostre faveur et bienveillance, comme certainement il l’a meritée. Il vous fera entendre l’estat des affaires de deçà, qui est en somme, que nos ennemis s’en vont diaccord contre nous, et 'en intention de ruiner l’Eglise. Mais nous nous asseurons au secours de Dieu plus que jamais ; et comme nous avons tousjours senti son assistance, nous es- perons qu’il n'abandonnera poinct les siens. Je vous supplie, Mon- sieur mon Frere, que, comme nous sommes en cela conjoincts par mesme creance et mesme foy, que la commune amitié en toutes choses soit tousjours plus estreincte. Honorez-moy de la vostre, et prenez telle preuve de la mienne que à jamais vousme puissiez tenir, Mon - sieur mon Frere, pour I 1 ‘ i i Vostre humble et trez afiectionné frere, à vous ` faire service, D I V _. HENRY. A