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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/227

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A IDU ROI DE NAVARRE. 2'l7 bassadeurs qu'ils ont delegues vers Vostre Majesté, jlenvoye presen- tement les s"‘ de Rosny et de la Marsiliere 1 pour cest efiect vers les dicts ambassadeurs, et pour au geste supplier trez humblement de ma part Vostre Majesté de vouloir accorder aux enfans de feu mon oncle, mons' de Rohan, desquels je suis tuteur, les rachapts et droicts seigneuriaulx de leurs terres qui vous sont eschus par le deces de leur susdict pere ; ce qu’ayant esté de tout temps accoustumé d’ac— corder et octroyeren tel cas, et à l’endroict de personnes de telle qualité, j’espere que Vostre Majesté ne le vouldraqdesnier à ' V ostre trez humble et trez obéissant subject et serviteur, . HENRY. ’ Le journal de I’Estoile, qui, rédigé faire le roy de Navarre vous destine aussi- au fur et à mesure des événements, doit I tost, el : avec passe- port envoyé en blanc être préféré, pour les dates de cette époque, vous vous achexninastes à la Cour, qui estoit aux OEconomies royales, écrites dans la vieil- à Sainct Maur, ayant avec vous monsieur de lesse de Sully, place l'arrivée de Made la la Marcilliere, qui de là devoit essayer de Marsillière à Paris à la lin de mai, c’est-à- passer en Allemagne devers Clervan et Qui- I dire environ une quinzaine de jours plus tôt 'try ; et vous estant adressé à monsieur de que ne le fait ce dernier ouvrage dont les Villeroy, il vous tesmoigna que le Roy avoit renseignements sur cette mission sont, du un grand contentement du choix que le roy reste, fort précieux. Le roi de [Navarre ar- de Navarre avoit fait de vostre personne. riva à la Rochelle le 1°' juin. Or les secré- Vous dinastes chez luy, et le lendemain il ` taires de Sully disent de cette ambassade vous presente au Roy. Nous vous avons oüy de leur maître : « Peu- de jours aprés que dire que vous le trouvastes dans son cabi-, le roy de Navarre fut arrivé à la Rochelle, net, l’espée au costé, une cappe sur les es- ii recent des lettres du Roy pour envoyer paules, son petit toquet en teste, et un quelquïm de ses principaux serviteurs, pannier pendu en escharpe au col, comme afin de traicter avec les deputez des quatre ces vendeurs de fromages, dans lequel il ’cantons protestans des Suisses qui estoient y avoit deux ou trois petits chiens pas plus ' à Paris, et aussi our entendre de Sa Ma- ros ue le oin. n OEconomies ro aies, P 8 (I P S.7 jesté plusieurs autres choses d`împortance l" partie, chap. xxi. ) pour son service et lebien de l’Estat. A quoy i rsrrans ne ue1vn1_ iv. -11. 28