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LETTRES MISSIVES

_ I 1587. —— 1°" 1U11.1.E r. Orig. — Arch. royales de Danemark. Copie transmise par M. le ministre de France à Copenhague. FBEDEBICO II DAN]/E, NOBVEGDE, GOTHOBUM WANDALOBUMQUE REGL ‘ Serenissime Bex, Frater et Consanguinee charissime et colende, Litteras Serenitatis vestrae, ex regie Scandelborga, lllj iebr. datas, rece- pimus, et,- ex eis atque etiam generosi legati nostri, domini Segurii, lit- ’ Voici la traduction de cette lettre : cause et à faire en sorte que l'armée levée _ _, I en notre nom reste sur pied et ne se dé- "" FREDERIC I" Sm DE DANEMARK` DE bande point. Car, par suite de cette longue NOBWEGL ETC' guerre et des frais immenses qu’elle nous « Sérénissime Roi, très-cher et très ho- occasionne, nos ressources sont épuisées ; uoré Frère et Cousin, Nous avons reçu et telle est la condition des troupes étran- les lettres de votre sérénité, datées du châ— gères, qu'elles se débandent du moment teau de Scandelberg, le lt février. Nous ou elles ne touchent point leur paye. Que J y avons vu (ce que du reste nous avaient votre sérénité veuille se consulter sur les déjà. appris les lettres du noble sieur de moyens de nous aider avec les autres Ségur, notre ambassadeur) avec quel zèle princes nos amis. Si elle essayait de nou- votre sérénité embrasse nos intérêts et veau d’intéresser à notre cause le très-il- ceux des Eglises de France,. et combien lustreélecteur de Saxe, elle ferait, nous elle cherche a les faire valoir auprès des le croyons, un acte des plus utiles à la oautres princes réformes. Quoique jus- chose publique. Du reste, grâce à Dieu, qu’ici ses eilorts n'aient point obtenu un nos allaires ici marchent bien,. Occupé, succès en 'rapport avec l’importance de comme nous le sommes, au siége de cette il l'objet et la dignité de la personne qui place, nous ne pouvons adresser à votre s’y intéresse, nous ne lui en rendons pas sérénité une plus longue lettre ; notre am- _ moins toutes les actions de grâce qu’elle bassadeur, le noble sieur de Ségur, l'en mérite, et nous espérons qu’un jour Dieu tretiendra plus au long de l'état de nos af- `mcttra nos affaires dans un état tel, que i’aires.Veuille le Tout-Puissant diriger tous ' nous pourrons nous acquitter envers votre les actes et tous les desseins de votre se- sérénité. Lorsque ce temps seravenu, nous rénité et la conserver, le plus longtemps serons tout entier à sa disposition. En at- possible, dans une santé prospère, pour la tendant, nous demandons àvotre sérénité gloire de son _nomà Écrit à la hâte, au de vouloir bien nous continuerla bienveil- camp de Fontenay, le jour des calendes lance qu'elle nous a montrée jusqu’ici, et, _de juillet 1587. ' d€ COHCCFÈ GYCC les princes H05 amis et I ¤Dc yotrg Sérénité royale lg très- très cl1ers cousins, qui nous ont conservé dévoué fpèpg ét cousin, ` leur atlectiou, de continuer a aider notre HENRI. »