Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/304

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
A 294
LETTRES MISSIVES


' Tour d’Yviers, le pere, sur laquelle on me represente son eage, son indisposition, sa maladie et sa façon de vivre, s’estant tousjours con- tenu paisiblement en sa maison, je vous ay bien voullu faire ceste lettre pour vous dire qu.’il me semble estre raisonnable que le dict s*` de la. Tour soit mis en liberté ; pour laquelle j’ay remis le tout à mon cousin mons' de Turenne, auquel j’.en escrys, et luy mande de vous ouyr là—dessus, comme y ayant interest. Je m’asseure qu’il fera si bien, que tout se passera au contentement des ungs et des aultres. Et n’es—' tant la presente àiautre ellect, je prieray Dieu voustenir, mons'l\/lelon, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, ce Xlljcjllillûll 1587 1.. V Vostre affectionne maistre et amy, i '.. HENRY ; 1587. — 14 JUILLET. Imprimé. — Bccueil R, à Paris, 176,1, in-12, p. 202. (Dans le recueil A, B, C.) i [PROTESTATION DU ROI DE NAVARRE, AU SUJET DE LENTRÉE DE SON ARMEE EN FRANCE.] Comme nous avons, des la premiere revocation de l’edict de paix, assez particulierement faict congnoistre, par nostre dicte declaration . et protestation, à tous ceulx qui sont de sain et entier jugement, et qui ne sont prevenus dïaulcune passion, que le subject de la prinse de nos armes n'a esté que pour garentir et ydeliendre le Roysnostre souverain seigneur, nostre maison et tous les bons Francois de l’op— pression des ennemis conjurez de ceste couronne et de l’Estat, et que nos actions et desportemens contre les assaults et les orages de quatre ou cinq armées que nous avons eues sur les bras pendant l’espace de huit mois et plus, nous servent de certain `et asseuré tesmoignage de nostre intention, n’ayant jusques icy opposé contre leurs forces aulcuns moyens contraires, quoique nous en ayons eu les facultez : mais nous l Il’SO ÈPOUVC GDCOFB, CIRDS les GPCDDVBS de Il'lêI'IlC CB1.lC iCi, PI’CSqll€ Cl] tout de M,. le comte de Meslon, une autre lettre semblable, et adressée également à Meslon.