Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/319

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` ’ DU ROI DE NAVARRE. 309 chant et favorisant la justice de nos armes, nous fera voir à nos pieds ceux qui debvroient plustot nous honorer que combattre. Prions—le donc qu'il nous assiste 3. Cet acte sera le plus grand que nous ayons faict : la gloire en demeurera à Dieu, le service au Roy, nostre sou- verain seigneur, l'honneur à nous, et le salut à l’Estat 4.

1587. — 23 octobre. Imprimé.— Histoire du mareschal de Matignon, par CAILLIERE, Paris, 1661, in-fol. I. II, p. 211. [A MON COUSIN MONSr LE MARESCHAL DE MATIGNON.] Mon Cousin, Avant que partir de Coutras, j'avois donné ordre pour faire conduire les corps de feu monsr de Joyeuse et de son frère à Libourne 1, ainsi que Maron, son secrétaire, auquel j’ay per-

liistoriens, était alors marié depuis plus desjà estoient tout liumiliez etabattus, dit de six ans ; mais si lïallocution du roi=`de à M. de Lavardin : « Ils sont ii nous ; voyez ’ Navarre est bieivautlientique, on peut ex- — « comme ils sont ai demi battus et detaits! pliquer cette sorte clanachronisme volon- « A voir leur contenance, ce sont gens qui taire comme un moyen puissant d’exciter « lremblent. »- « Ne le prenez pas la, res- ’ l’ardeur des soldats, en motivant l’espoir ¤ pondit M. de Lavardin, je les connois ` d’un riche illa e sur cette fortune extraor- ¤ mieux ue vous ; ils font les doux et les P 5 ‘l.. dinaire d’un— seigneur qui avait épousé la «cl1astemittes ; mais que ce vienne fr la sœur de la reine, i vcharge, vous les trouvereïs diables et - l’ prière de Yarmée fut récitée par « lions ; et vous souvenez que je vous Fay les ministres Cliandieu et cl’Amours, qui « dit. » (Journal de Henri III,). ensuite remontèrentà cheval pour se battre " Legrain ajoute à ce discours une sorte comme les autres. « Avant qu’entrer au clepéroraison qui paraîtune amplification ’combat, dit l’Estoile, leroy de Navarre, de l’hislorien, aussi bien que le discours avec ceux de la Religion, s’estant proster mis par de Thon dans la bouche du roi de nez en terre pour prier Dieu, le duc de Navarre, à la même occasion,. Joyeuse, les regardans comme gens qui ’ ' Le duc de Joyeuse et le sieur de Saint- suivicliez de_’I’liou de détails circonstanciés Sauveur, son frère, avaient été tués, trois ui sont les ilus excellents commentaires. (1 l jours auparavant, ala bataille de Cputras. de cette lettre du roi de Navarre. Apres Le recit de cette victoire de Coutras est avoir parlé de la générosité dont ce prince