Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/323

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-, DU ROI_ DE NAVARRE. 313 laisse en main ces allaires ; et quoy que soit en vous ma plus seure confiance pour ce pays, toutesfois vous aimeroit bien mieulx la on il . va et prés de luyâ. [ - Vostre alïectionné amy, `. HENRY. ' 1587.- 12 moyennes. -çI'°.. Orig. autographe. — Arch. de famille de M. le comte Henri de Boulïard de Gandcls. Envoi del M, Moquin-Tendon, professeur à la faculté des sciences de Toulouse. A A MONS" DE LA GABBIGUE. p Mons' de la Garrigue, Parce que j’ay entendu l'aH’ection que vous aves de long temps à ce qui touche Tadvancement du service de Dieu et le bien des Eglises, j'ay bien voulu, avec la lettre generale que fes- cr1s, vous faire ceste-cy paruculierement pour vous pryer de vous employer en l’aH’aire qui se_P1 esente, aultant que la necessite et im- _ portance le requiert. La chose parle et se recommande soy- mesme. Je ne vous en diray davantage, si ce n’est_pour pryer Dieu u vous tenir, Mons' de la Garrigue, en sa saincte et digne garde. De ` Pau, ce x1_]° de novembrei 587. , _. Vostre meilleur amy, » p HENRY. 1587. T- 12 NOVEMBRE.—Ilm°.' Orig. — Arch. de la ville de Nismes, t. II du recueil ms. intitulé Troubles du Royaume. Copie ' transmise par M. le préfet du Gard. ’ , [AUX CONSULS ETCONSISTOIBE DE NISMES.] _ Mess", Vous avés esté bien advertiz qu'aprés plusieurs longues pour- suites que j’ay_l’aictes, l’armée estrangere est entrée en la France pour nostre secours, laquelle j’ay deliberé d’aller joindre au plus tost et .luy faire faire une monstre, suivant` ce qui a esté convenu et accorde avec eux ; moyenant laquelle j’espere qu’ils nous serviront bien et _ Cette dernière phrase, complétéepar manière latine, par la place du sujet re- ' la signature, présente une inversion à la jeté tout à la fin. termes ne mman xv.--11.. A0