Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/389

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_DU ROI DE NAVARRE. 379 traicter en liuguenotl. Croyez, ma Tante, que ceulx qui ont les armes en la main ne manquent jamais de pretexte ; et quant à moy aussy, je ne m’arreste poinct là, mais je me remects en la bonté de Dieu, qui cognoist la justice de ma cause et qui la seaura discerner desper- ' nicieux dessein sdes meschans. Celu ui donne et conserve les cou- 8. Y Cl , ronnes conservera s’1l’lu' la1st, ànostre Bo celle u’1llu adonnée. = y P Y fl y ‘ ll se fault resouldre à sa volonte et obeir à ses jugemens, selon que jlescris à mons' le president Barjot pour vous. faire entendre. Croyez. ° que je vous aimeet honore comme ma propre mere, et que naurez jamais plus de part, en parent ou amy que vous ayez, qulen celuy qui est Vostre plus affectionne nepveu, à vous obeir, HENRY.. [1588. - veus LE coM MEivc1sM1n1v r ne JUINl.j ' 1 Oxiig.— Biblioth. de l’Arsenal, recueil d’autographes. ` »A MON COUSIN MONS“ D’AUBETEBBE“. . Mon Cousin, Encore que je pense bien que vous ayez entendu les - plus mauvaises nouvelles et de la plus perilleuse consequence qu’on ait peu voir de plusieurs siecles, de ce qui est advenu à Paris, qui est ` ` la saisie que n1ons’ de Guyse a faicte -de la ville, des clefs dlycelle et des forteresses, qui auroit contrainct le Roy d’en sortir et de se ’ « Aux premières nouvelles, dit lTEs- couché sur son lit vert, il se leva, et tout ` toile, qui furentapportées au roy de Na- gaiement dit ces mots : «lls ne tiennent varre des barricades de Paris, il ne dit mot « pas encores le Bearnoisl »g _ si non qtfayant songé un bien peu, estant _ ’ En tête de cette lettre on lit, dïune verneur de Périgord, carge dans laquelle écriture ancienne : « Juin 1588. » il avait succédé à son beau-père André de ° David Bouchard, vicomte d’Aubeterre, Bourdeilles. Voyez la Notice sur Brantôme, chevalier des ordres du Roi, conseiller. arM..Monmer ué', dans'la Collection des _ P ‘I détat, capitaine de cinquante hommes Mémoires de llïliistoire de France, éclition d’a1=mes des ordonnances, sénéchalet, gou—, de.F,0ucaulçl. ‘ AS.