DU ROI DE NAVARRE. 381 à ce que les dicts deniers soyent, le plus promptement et seurement que faire se pourra, apportés, parce que telles longueurs sont dun . prejudice inestimable, et au reste avertir les deputés pour l'assem- blée de marcher avec ceux de Languedoc et Dauphiné, et se tenir tous prestz. J’ay commandé de vous envoyer les despeches neces- saires et dont vous m’aviez escript ; s’il y deflaut quelque chose, en i avertissant, il y sera satisfaict. Je vous prie aussi, suivant vostre di- ligence et affection accoustumée, donner ordre au recouvrement des C deniers, parce que les despenses croissent de plus en plus, et d’a— vertir le receveur Constans, qui est à Milhau, de faire promptement tenir tout ce qu’il pourra, des deniers de sa charge, à Castres, és mains du dict Viçose, ou du s' de la Garrigue, lesquels luy fourniront bon et valalnle acquit de Pedesclaus, tresorier et receveur general de l’e_x- traordinaire de la guerre. Je vous recommande toutes choses dignes . de recommandation. Assurez—vous tousjours de ma lionne volonté. _ Sur ce, je prieray le Createur vous tenir, Mons' de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, ce 11_]° de juin 1588. Vostre meilleur et plus al’l`ectionné amy, _ ` HENRY. J 1588. —— 18 JUIN. ' i Cop. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Envoi de M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique. Ai M()NS“ DE SCORBIAC, coivsmman nu nor Mou smcunua, mv sa conn on mnrnzxxnmr on rno1.o_zn mr emmene ne minier, ms suaiurwmur mis rmaucns pusmcoums en LA cnwsmririâ nscmstrn A Mouuumw.. ‘ Mons" de Scorbiac, D'autant que la necessite de mes affaires me contrainct de m’ayder icy de la somme de trois mille escus, provenue, de la rançon du sieur de Cipierre, laquelle appartient aux s“ de _ Savaillan, Mage et aultres, et que jlay ordonne qu'ils en seroient
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