Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/400

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
390
LETTRES MISSIVES


[1588. - -= 2 5 'Aoûr.] 4- II'“°. Cop.—Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lcltrcs historiques, page 23g. Communiqué par M. lc préfet. A MON COUSIN 'Mouse LE CONTE D’ESSEX ‘. ` / Mon Cousin, Il ne seroitpas raisonnable d’abandonner pour nîon ` particulier le service que debvez à la Roynevostre souveraine, et la charge qui vous est comm ise..le ne laisse cependant de -vous avoir beaucoup dbbligation pour tant de tesmoignages que me rendez de vostre bonne volonté, laquelle je tiens pour le mesme effect, et i pense qu’elle :m'apportera beaucoup d'heur ; niestant possible qu’elle ne soit acconipagnée des vœux et aliectionnez desirs de plusieurs gens de bien..l’eusse esté trez aise de voir vostre l’rere et le seigneur Roger Willams,— ue °eusse embrassé-cberement, tant our leur vertu et il.l. P reputation, que pour l’amitié qu’ils’me demonstrent. Mais estant l'0c— casion qui lesaretenus privilegiée, _j’attends quelque aultre commo- dité qui se pourra presenter pour avoir ce contentement de les voir, ne le desirant moings qu’ils peuvent estre-asseurez d’estre les bien venuz : et quant à vous, mon Cousin, faites estat, que, ou _i’auray moyen, vous me trouverez tousjours, par effect, _ Vostre bien affectionne cousin et meilleur amy,

HENRY.

' RobertDevere11x, comted'Essex, d’une Leicester, favori en titre d`Élisabeth, lui ancienne famille originaire de Normandie, i 'donna occasion de remplacer son beau- qui tirait son nom dela ville d'Evreux, en- père dansla faveur de cette reine, qui ne trait alors dans le plus haut période de mit plus de bornes à sa fortune. ll sera cette faveur excessive dont il jouit auprès question plus tard des services qu’il ren- d’Elisabeth. Cette année même, la mort dit à Henri IV, et de sa lin tragique, arri- du second mari de sa mère, le comte de vée le 25`février 1601. `