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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/443

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DU ROI DE NAVARRE. l133' rio Pardiliano. Ptediit is tandem post exactam laboriosam legationem, nobis, gI’E1l, l.lS EXIJGCÈZIÈUSCIUG. Etsi Clllâlïl DOD Gil I`€l.I1lll. (IDEE Bt DOS maient les dangers publics, nous savons calamités, notre courage n'a pas succombé, toutef’ois'qu'il n'a rien omis, sous le rapi si notre bras n’a pas cédé à tant de fati- port de la plus exacte ndélité, de la dili~ gues, d`0ù cela vientÃil, si ce n’est de lui? gence el ; de la prudence, dans l’adminis- Oui certes, c’est lui qui non-seulement tration des allaires publiques et des nôtres. nous a sauvés parson immense bonté et D’ailleurs, ni les ellorts inlructucux de par la puissance de son bras, mais c’est notre envoyé, ni les frais cl.'une entreprise encore lui qui par un admirable enchaî- sans résultats, ne peuvent nous détourner nement a fait et fera prospérer nos allaires, d’un plan nécessaire au bien public et au centre toute espérance et contre toute opi- devoir que nous avons à remplir envers nionl1u11naine.C’estluiqui, dernièrement, Dieu ; au contraire, nous poursuivrons les rendit inutile une armée envoyée contre projetsque nous avons formés pour la réu— nous ; c’est lui qui maintenant jette le nion des églises de Dieu et pour celle des trouble parmi nos ennemis, met la désu- princes chrétiens. Ce ne sont pointnosdan- nion dans leurs villes, et livre entre nos gers particuliers qui enllammentuotre ar- mains des places fortes et riches, sans deur, ce’sont les dangers publics, qui s'ac qu’il nous en ait coûté presque ni sueur ni l croissent par les funestes discordes des sang. C'est encore lui qui tout récemment Églises, et par la mésintelligencequi divise a donné au roi de Francelle désir de les princes. Jusqu’ici, ni la bonté de Dieu, mettre au grand jour et de punir par des ni le courage ne nous ont tellement man- châtiments justes et bien 'mérités, les qué, ni notre bras n'est resté tellement crimes de ces gens qui,'par la ruine de _- _ oisif que nous 11`ayons pu soutenir et l`État etlanéantissementdela race royale,.1- repousser les eliorts des ennemis qui en se préparaient à_eux-mêmes un cl1emin.`i` voulaient a 'nous, En ce qui nousappar- à la tyrannie. C’est de là que doit venir . _tient, et en nous à tous les gens de bien. la vive lumière qui éclairera la France. Sans le secours de notre courage, sans le après de si longues et de siépaisses ténè- secours de notre bras, Dieua pu etpourra hres ; c'est là ce que.nous attendons de éternellement sauver les siens et perdre Dieu, qui tient en sa main le cœur des rois ses ennemis. C’est ce que nous a appris et des princes. Cetfespoirlde Dieu et en si récemment encore Yéclatante défaite de Dieu ne nous a jamais trompé et ne nous la flotte espagnole, dél’aite àjamais mémo- trompe pas aujou’rd’bui. Nous sommes rable pour l`église de Dieu.. néanmoins 'tout préparé à supporter avec «Nous avons de magnifiques preuves joie tout ce qu’il plaira à sa souveraine de sa bonté, tant pour nous en particulier volonté d’ordonner pour nous éprouver. que pour le public : d’où il résulte évi— Quelle que soitnotre position présente ; demment pour nous, qu’il veut notre salut ; quelqueltpénible que soit la 'tâcbe`.entre- u et, puisqu’il le veut', nous pouvonsnous _' prise poui’la paix générale,-nous n’y re- tenir pour sauvés. Si, au milieu de tantglleî.}- noncerons aucunement, car nous le des Il Lnrrass ne 11eNm iv. — 11. U - l _' 55,