Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/45

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l DU ROI DENAVARRE. 35 ' Monsieur mon frere, en priant Dieu qu’il veuille vous conserver lon- ` guement dans une tres parfaite santé. ‘ [HENRY.} i 1585. — 6 Avnn,. I Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8824, fol. xolt recto. i A MON COUSIN MONS“ DE MATIGNON. - masseur :. o ruiner-;. ” Mou Cousin, 'Avant l’arrivée et retour du sieur de Lesignan devers moy, je m’estoys deliberé de me contenir de la facon qu’il m’a pro- i posé, et ay esté fort ayse d’avoyr trouvé vostre advis conforme à mon intention..l’ay bien donné charge a quelques ungs de mes serviteurs O de parler aux soldatz des lieux et endroictz où, ilz avoient quelque — oreance, et leur donner esperance de quelques charges, afin d’empes— cher que les ligueurs n’en pratiquassent aucuns. Toutesfoys ilz n’en- treprendront ny ne feront chose quine se rapporte à la volunté et intention du Roy mon seigneur, à laquelle je suis tout resolu de me conformer entierement et a voz bons advis, lesquelz je vous prie me vouloir continuer, en attendant que nous nous puissions veoir pour en mieux communicquer par ensemble ; ce qui ne sçauroit estre si ' tost que je le desire : vous priant de regarder au plus-tost le lieu et la commodité la plus propre pour nostre entrevue. J’ay_ donné charge au s'_ de la Vallade de vous faire entendre certaines choses, tant ' pour le faict du general que de mon particulyer. Je vous prie de m’y estre favorable, en oontinuant_ les effectz de vostre amityé, et croyre que vous m’obligerez de plus en plus à vous=faire paroistre la myenne en ce que Dieu m’en donnera le moîen, de mesme affection que je le prie vous avoyr, __. Mon Cousin, en sa tressaincte et digne garde. De Nerac, ce v_]° jour d’avril i 585. l. Vostre bien afectionné cousin et asseuré amy, ` i HENRY.- . i5,. `