DU ROI DE NAVARRE. (167 ont imprimé desjà au cœur de plusieurs qu’il apprehende sa venue, etque rien ne luy a faict quitter Blois, que cela. Un chascun rfayant _ tesmoignage du contraire, pour ne pouvoir l_ire au cœur de Sa Ma-. j€Sll(i1, Bl. S,&I’I`€Sll€tDl§ HUX ZIPPZHBIICES, PGI’dI’Zl Cœlll`, et SGS CHDGIHVS 16 I`€dOl1lJl(3I’OHlZ-, et &Ilgl’I]€I1lZ€I`0l'1t le l1OI’l'1lÈ)I`(à Ci€`l( )llI’S PZiI’lZlS3I]S, ()LllU`€ le tort que _telle reputation fera au service _de Sa Majesté, tant pa—r fust entre nos mains alors,‘chacun cognois- suilit pas seulement de passer. Je pensois troit qu'il iroit de son faict. Là-dessus si V. M. auroit agreable que je parlasse` donc, il en revientlà, que, dedans le pre- de Blois, car peut-estre les y ferions-nous mier jour de may, il vous baillera le Pont venir (et, pour oe, je supplie V. M. de de See, et des ceste heure vous en fera la m’en mander son intention : la ville est promesse de sa main. Etcependant desire de reputation, logeable pour la retraite que V. M. s'accommode de Baugeney avec cl’une armée), et qu’on y ajoutast Montri- Brigneux, quiaura commandement de se chard, ou Saint Aignan, pour le passage retirer à Blois, et y laisser 200 hommes du Cher. ll sera bon que V. M. fasse res- avec le capitaine Villeneuve, le premier pense fondée sur les raisons susmention- de son régiment qui est icy, et qui aura [ nées.Copendant je ne perdrois point tems, commandement de vous livrer Baugency. et croyez qu'il m'enuuie fort en prison. Je h Là V. M. nedoute point que _j'ay rien ou- ne pense point, quoi que ce soit, qu’ils blié de de que jay deu : Que c ”estoit'un vueillent rompre. Le porteur vous dira le nouveau fait ; que je n’en avois point de surplus. Surtout S. M. vous prie que son charge ; que _i’estois asseuré que V. M. ne dessein de Bretagne-ne soit pointdivulgue, le feroit pas ; qu’il importoit à ses ailaires afin que cela n’apporte point d’empesche que, d'abordée, V. M. acquistreputation`, ment au remede quiil y veut apporter. Je au lieu quon vous mettoiten hazard de ne vous compte pointicy les beaux propos, la perdre ; que le lieu estoit foible, non parce que je nfarreste aux ellects. Nul' ne muni ni fortifié, proche de l’ennemi, loin saitqueje sois icy..l’ay fort remonstré l’im de vous et des vostres, trois rivieres entre portance de eonclurre promptement cette deux, et plusieurs autres choses ; repetans negociation, parce qu'en cesto attente vous tousjours que je savois quïnutilement on ne mandez point vos forces de Guyenne et vous proposeroit cela. Enfin la resolution Languedoc. a esté que je depescherois à V. M. et m’a « Sim,. esté commandé d’attendre vostre response ;, « Que V, M, mg renvoie, S’i] luy Plaigy qltt) dOI1tl€1’6it OI’ClI’C, (litt?. l6 ïD3t`(ILliS prgmptgmgnt le pgrtgup J3 supplie lg de Tlmri vous ouvriroit Montrichard, qu’il Créateur qu’i1 ]ui dgint, gm Santé, lohgug vous bailleroit aussi Meun sur Loire,' avec vic, ° ' - B&l]g8hCy’ lïlesïnc 16 Sicsloignantvérs il VOSÈÉD tI’CS hUIHblC et tI‘8S 0b6l5S8Dl la Bretagne', comme il fera aprés ceste ne- S°"lœ“" à l“‘““l"’• gociation conclue. Et je supplie tres-hum- «DU PLESSIS- blement V. M. d’y bien penser ; car il ne « De Tours le Q3 mars 1589. » h 59.
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