Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/481

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` DU ROI DE NAVARRE. [L7} _ 1589. —— 8 avan,. l Orig. appartenant à madame de Preissac-Lyonsel, à Pau. Copie transmise par M. Eug. Garay de Montglave. A MONS" DE LA CHEZE. Mons" de la Cheze, C’est à ce coup qu’il faut que tout le monde marche._ Le Roy se veult servir de nous et nous a baillé le pont de Sé, passage sur la riviere de Loire, allin de laire la guerre à mes- sieurs de la Ligue1;' et, sy, nous avons accordé une trelve generalle. ' C`était cinq jours auparavant qu’a- entre Sa Majesté et le dit sieur roi de Na- vait été conclue entre les deux rois la varre pour tous les pays, lieux etpersonnes trêve préparée par Mornay, acte d’une si respectivement qui les reconnoissent et haute portée politique, et dont le texte obeissent, etre pour un an entier complet entier est nécessaire à Yintelligence de et revolmcommencantdés le jour du pre- cette partie de la correspondances sent, accord et finissant à semblable jour, ‘ I l'un et lautre inclus, durant lequel temps " NTICLES DU TBAICTE DE I"` TREFVE toutes choses demeureront,és lieux tenus _ Nécornân mn M. ou 1>1.Ess1s, ne LA (yum., PM, et d autœ‘ en pesmt qlpeues mar nu noi ne Navman, avec LE nor sont à present. HENRI l"' « Lîestat d’Avignon et comté de Venissej PRE¤ " ’mEME“T appartenant à Nostre Saint Pere le Pape _, ' « Que le roi de Navarre, avec toute jouira pareillement de la dite trefve, ûdelité etafl’ection, servira le Roi de toutes comme estant sous la protection de Sa ses forces et moiens, dependans tant de Majesté.. son particulierque de tout son parti, contre « Le dit sieur roi de Navarre fera ces- ceux qui violent l’auctorité de Sa Majestè ser tous actes d’hostilité commencant dés et troublent son Estat, et ne les emploiera àpresent en la province où il est, et man- ailleurs, soit dedans ou dehors le Royaume,. dant à ceux qui commandent sous lui és sans le commandement ou consentement autres provinces, de faire incontinent le de Sa Majesté. semblable, nommement de rompre toutes «Pour lui faciliter le moien de mettre entreprises. plus grand nombre de forces ensemble, et « Comme Sa Majesté fera aussi en mesme à ce que Sa Majesté puisse aussi plus libre- tems commandement à ses lieutenans ge- ~ ment se prevaloir en ceste guerre de toutes neraux et gouverneurs és dites provinces les siennes, est faite et accordée trefve ge- d’observer le semblable, et pour cest ellect ' nerale et suspension alarmes et de toute y depeschera homme expres. hostilité par tout le Royaume de France «Sera ordonné, tant d’une part que